NOVEMBRE - DECEMBRE 2021
Un œil sur l’habitat de demain : ces modules en bois qui s’empilent comme des Lego
Un habitat durable, confortable, élégant, démontable au besoin et qui respecte l’environnement… trop beau pour être vrai ? Et pourtant ! De plus en plus de constructeurs se lancent dans la construction de modules en bois. Maisons individuelles, résidences ou tours… cette nouvelle façon de bâtir concerne tous types de projets ! Intéressé ? Dans l’Allier, le constructeur Cyme propose des logements modulaires en bois français issu de forêts labellisées pour les particuliers et les collectivités. À l’instar des briques Lego, les modules peuvent s’empiler… jusqu’à 14 étages. Prémontés en usine, ils sont faciles à installer. Fini d’attendre de longs mois avant de poser ses valises ! Leur dernier projet en cours ? Une résidence étudiante près de Bourges comportant 12 studios spacieux (23 à 24 m2) entièrement équipés et 2 trois-pièces en duplex. Comptez environ 1 700 €/m2 HT.
Les Français — toujours — satisfaits de leur agent immobilier
Acheter, vendre ou louer un bien immobilier n’est pas de tout repos ! Heureusement, les Français peuvent compter sur leur agent immobilier pour les accompagner dans cette démarche. Selon le 6e baromètre de la satisfaction client dans l’immobilier publié le 29 novembre dernier par IFOP pour Opinion System, la confiance envers cette profession perdure. Depuis deux ans, les agents immobiliers obtiennent une opinion favorable et recueillent une note de 7,3/10. Les professionnels qui se sont engagés dans une démarche qualité frôlent la perfection avec une note de 9,4/10. Accueil (7,8/10), compétences (7,5/10), qualité du service (7,4/10) et suivi (7,2/10), tous les indicateurs sont en hausse ! Le maillon faible reste le rapport honoraires/services (6,7/10). Qui sont ces Français élogieux ? 46 % d’entre eux ont eu recours au service d’un agent immobilier pour un projet d’achat, 27 % pour vendre un bien et 16 % pour le louer. Pour trouver leur agent immobilier, ils sont 18 % à se fier aux recommandations d’un proche, 19 % à choisir parmi les enseignes visibles dans la rue, et 20 % à l'avoir trouvé sur les plateformes immobilières. Pour prendre leur décision, ils n’hésitent pas à consulter les avis des autres usagers. À bon entendeur !
Crédit immobilier : combien faut-il mettre sur la table ?
Les prix de l’immobilier continuent de grimper ! Malheureusement, les salaires ne suivent pas la même voie. Pour obtenir un crédit, il faut montrer patte blanche en présentant de plus en plus de garanties financières à la banque. Mettre de l’argent sur la table, toujours plus d’argent, est l’une des clés pour décrocher le précieux Graal. Sur un an, l’apport des primo-accédants a augmenté de 4,6 %, s’élevant en moyenne à 68 448 €. Ces chiffres atteignent environ 88 547 € (+11 %) pour les secundo-accédants. Les acquéreurs d’une résidence secondaire ont quant à eux versé 100 000 € en moyenne, soit 17 % de plus, pour acheter un bien. Autre tendance du côté des investisseurs locatifs : l’apport baisse de 1,3 % à 46 361 €.
Volume de transactions et hausse des prix : 2021, un millésime exceptionnel
Après le confinement, les acquéreurs n’ont pas voulu perdre de temps et se sont dépêchés de mener à bien leurs projets immobiliers. Ils ont réalisé 1 198 000 transactions entre octobre 2020 et octobre 2021. Soit une hausse de 14,5 % du nombre de ventes par rapport à 2019. 2021 s’annonce aussi comme une année record concernant les prix : celui des maisons anciennes a augmenté de 9 % et celui des appartements de 5,2 % en moyenne. C’est en province et dans les villes de taille intermédiaire que le marché a le plus flambé. Sur le podium, dans la catégorie appartements, on retrouve Orléans (+10,4 %), Reims (+10,2 %) et Saint-Étienne (+9,8 %). Pour les maisons anciennes, les grandes gagnantes sont Montpellier (+10,8 %), Toulon (+10,6 %) et Nice (+10,3 %). Le titre de la plus forte augmentation, toutes catégories confondues, revient à Rennes, avec +9,8 % pour les appartements et +13,1 % pour les maisons. Si 2021 devrait tenir ce rythme jusqu’à la fin, 2022 s’annonce plus calme selon le Conseil Supérieur du notariat. Une fois l’effet de rattrapage passé, l’activité devrait retrouver son niveau de 2019.
Taxe foncière : une note plus salée en 2022
L’inflation fait son grand retour, et la taxe foncière n’échappe pas à cette flambée des prix ! Pour rappel, cet impôt est calculé à partir des taux d’imposition en vigueur dans la commune et de la valeur cadastrale du bien. Cette valeur, réévaluée chaque année sur la base de l’indice de consommation des prix, grimpe en 2022 : +3,4 %. De quoi faire grimacer les ménages ! Pour que la note ne soit pas trop salée, il faudrait que les taux votés par votre commune soient en baisse. Un scénario qui a peu de chances de se produire vu le contexte budgétaire tendu. Le père Noël ne fait pas non plus de cadeau à ceux qui payent encore la taxe d’habitation. En 2022, ils devaient profiter d’une exonération de 65 % (par rapport à 2020), mais celle-ci sera rabotée à 48 % en raison de la revalorisation des valeurs locatives.
Ces maisons qui se fissurent sous la canicule
Vous souffrez en cas de fortes chaleurs ? Sachez que votre maison aussi, surtout s’il s’agit d’un pavillon. En France, plus de 4 millions de maisons seraient potentiellement exposées à des risques de dégradations en raison de la sécheresse. Est-ce le cas de la vôtre ? Si elle est parcourue de fissures et a été construite sur un sol argileux, c’est très probable. Les fissures apparaissent sur les façades extérieures, et plus particulièrement les murs est et sud, davantage exposés aux variations de température. Elles peuvent marquer votre terrasse, un mur de clôture et vos murs intérieurs. En cause ? Le mouvement des sols argileux sous les fondations : ils gonflent quand il pleut et se rétractent lorsqu’il fait sec. Ce phénomène peut se manifester lentement, au fil des saisons. Si votre maison est susceptible d’être concernée par ce problème, mieux vaut éviter de planter des végétaux à proximité des murs : leurs racines vont absorber toute l’eau, accentuant la rétractation des sols. La sécheresse représente un véritable fléau pour ces bâtiments. La bonne nouvelle ? Conscient de l’ampleur du phénomène et de ses conséquences, le gouvernement a décidé d’améliorer sa prise en charge.